Alain Tsepuk Imbala, le président du Comité Exécutif de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa, s’est montré très inquiet de l’avenir du football kinois lors d’un échange avec la presse.
« Il y a péril en la demeure »; c’est cette expression se traduisant par : « il y a un grand risque à rester inactif et passif » qui est revenu, plus d’une fois, lorsque Alain Tsepuk devait parlé du football kinois et ses problèmes.
Briguer un nouveau mandat à l’EPFKIN « puisqu’il y a péril en la demeure »…
« … nous sommes une ville de plus de 18 millions d’habitants, nous avons fait l’histoire du football africain, aujourd’hui il n’y plus rien de tout ça ! Il y a beaucoup de travail à faire parce que nous avons rater le coche; nous n’avons pas été à la hauteur pour plusieurs aspects… nous n’avons pas réussi à faire le shift entre l’amateurisme et le professionnalisme… d’une manière générale nous avons échouer! Ma passion c’est le football. Lorque je regarde l’environnement de notre sport en général, postuler pour un nouveau mandat au comex de l’EPFKIN est un devoir sacré pour le passionné du football que je suis parce qu’il y a péril en la demeure… »
« Il y a péril péril en la demeure » pour la qualité de l’arbitrage …
« … nous n’avons pas la capacité d’assurer à nos arbitres une rémunération adéquate. Parmi eux, il ya des médecins, des juristes, des chômeurs, des policiers… toutes les couches sociales sont représentées dans cette catégorie avec tout ce que sa comporte en terme de stabilité sur le plan humain. Tout cela fait qu’il y a des arbitres qui sont moins sensibles que d’autres à certaines pressions subit de part et d’autres. Et il y en a qui peuvent déraper et poser des actes qui sont nuisibles à la bonne pratique du football. La qualité de l’arbitrage est lié à des facteurs humains qui ici chez nous sont un aspect très important et très difficile parce qu’il y a très peu de moyens autour du football. Il y a peril en la demeure, déjà que les arbitres de l’EPFKIN ne sont pas en réalité les arbitres de l’EPFKIN ! Ils sont recrutés et formés par la LIFKIN qui ensuite les met à notre disposition » a dit le numéro un de l’EPFKIN.
Déficit d’infrastructures, problèmes de formation des cadres et athlètes, manque des moyens et d’accompagnement … le football congolais, mieux le sport en général, est confronté à plusieurs difficultés qui bloquent son développement.
DCN