La situation rocambolesque autour de la poursuite du championnat kinois laisse couler beaucoup d’encre depuis un moment déjà. Il s’avère que les clubs demeurent l’élément principal de ce freinage. Annoncé initialement pour une reprise au 06 décembre dernier, puis finalement repoussé au 14 décembre pour son ouverture du fait de la CAN de Handball, et des matchs suspendus pour ensuite reprendre le 27 décembre, le démarrage du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa à de la peine à décoller. Le nombre des forfaits enregistrés depuis le démarrage laissent quelques langues perplexes et pensent que celà contrarie le développement de cette ligue qui se bat, bec et ongles, afin de se faire un nom et assurer une progression croissante des athlètes qui y évoluent.
“L’homme aura pour ennemi les membres de sa propre famille”, dit-on, et la LIPROBAKIN n’est pas épargnée quant à ce.
Les raisons autour de cette situation sont certes moindres et ne permettent pas de dire le contraire. 4 mois nous séparent de la dernière cérémonie de clôture de la saison 2023-2024 à la cérémonie d’ouverture de la saison 2024-2025, et malgré tout ce temps, plusieurs sociétaires ont été incapables de réunir 300$ des frais de participation pour les clubs sans sponsors et 500$ pour les clubs avec sponsors ainsi que 5$ des frais de validation des licences des athlètes, en raison de 12 athlètes au minimum par club. Pathétique ou pas !
Est-ce réellement un problème des moyens financiers au sein des clubs ou plutôt un manque d’organisation ou encore juste un boycott orchestré par un groupe des sociétaires ? L’opinion se pose des questions…
Au regard de cette situation, on peut constater à l’œil nu qu’il s’agirait plutôt d’une tendance au boycott orchestré par plusieurs sociétaires de la ligue qui ne mesurent pas les risques auxquels ils sont exposés.
Kinshasa la capitale est incapable de commencer son championnat à cause des frais de participation alors que les autres provinces jouent sans problème. Hilarant !
Soucieux d’accorder à la jeunesse un encadrement meilleur dans l’apprentissage de la balle au panier, l’opinion publique constate avec enthousiasme que la Présidence de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa que dirige des mains de maître Monsieur Arthur Lwango Basira, est plus que déterminée à rehausser le niveau du basketball kinois, quelques soient les embûches. Et pour y arriver, l’apport de tous s’avère important dans cette démarche. Le sport étant une clé au développement, la LIPROBAKIN permet aux jeunes athlètes d’acquérir et d’affiner toute une série des compétences. Au-delà de l’apprentissage des principes fondamentaux du sport lui-même, les participants développent des compétences essentielles telles que le travail d’équipe, la communication, la discipline et la gestion du temps. Ces compétences dépassent les frontières du sport et deviennent des atouts inestimables dans divers aspects de la vie, y compris les études, les carrières et les relations personnelles. Le sport apprend également aux jeunes athlètes à se fixer des objectifs, à persévérer face aux défis et à gérer à la fois le succès et l’échec. Les dirigeants qui se sont lancés dans l’encadrement de la jeunesse doivent être conséquents et agir en parents responsables pour assurer le futur de ces jeunes, pétris de talents, qui constituent l’avenir du basketball kinois et congolais en général.
Soit on se lance, soit on jette l’éponge !
Le sport, à travers des pratiques et des projets qui y sont liés, joue un rôle crucial dans le développement social. Hormis le sport roi qui connaît une évolution considérable au pays, les autres disciplines souffrent de la même maladie et pour sortir de ce gouffre, les acteurs doivent avoir une grande vision en investissant sur des projets à long terme tout en assurant le côté managérial des clubs. Il est temps de prendre conscience, et pour ça, soit les dirigeants des clubs assument leurs responsabilités soit faudrait-il laisser les jeunes se frayer un chemin dans un autre secteur de la vie.